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22 décembre 2005

Une histoire de sexe/séparation

Tu m'as quitté parce qu'on ne faisait plus l'amour depuis 15 jours! Voilà c'est dit! C'est effrayant! Je ne vois pas d'autres explications. Malheureusement. Et tu avais peur; peur de ce que cela pouvait signifier. Une perte de désir de ma part, m'as-tu demandé ? Tu avais peur de n'être plus désiré, et tu m'as dis "Tu ne m'aimes plus ?" Et moi j'ai eu le malheur de dire la vérité! Il ne faudrait donc jamais être sincère en couple ? J'ai répondu que pour le désir je ne savais pas, mais que je t'aimais, et qu'il ne fallait pas tout mélanger : le désir physique de l'autre/le désir/l'amour... mais ça tu ne l'as pas entendu.

On s'est séparés une semaine aux vacances de la Toussaint, et puis après tu es revenu blindé de ce que tu avais décidé. Tu m'as annoncé que c'était fini, que tu ne m'aimais plus! Estomaqué! J'étais estomaqué! Surtout que tu m'a d'abord demandé "le résultat" de mes réflexions; et moi de te dire qu'il n'y avait pas de résultat mais qu'il me semblait qu'on construisait ensemble une vie et qu'on avait rencontré un problème qu'on allait surmonter. "Oui je suis bien d'accord avec toi, m'as-tu dis, donc on peut pas continuer."
Je n'ai pas pu dialoguer avec toi ce soir là ni les autres. Tu avais tout décidé, et il n'y avait plus rien à faire!

Oui on avait déjà des "pannes" ensemble, et alors ? Tous les couples en ont! Tu le sais, ça ? Et il y a plusieurs raisons de ça, et ça tu ne le sais pas... il est parfois facile d'être passif et d'attendre! La première fois que ça n'a pas marché, tu as été odieux, et je te l'ai dit : tu te moquais de moi comme si je n'étais pas capable de bander. Tu as eu la parole paralysante, Michel! et débandante! comme quand tu me demandais si j'allais pouvoir y arriver avant qu'on commence! ou alors en m'annonçant le nombre de jours depuis qu'on n'avait pas baiser. "Ca fait 3 jours qu'on n'a rien fait!  Tu crois que tu pourras ce soir ?"

Mon dieu, mon dieu! comment as-tu pu être aussi peu perspicace!

Une fois, je te caresais sur le divan, me lovant au creux de tes bras; et tu m'as dis : "Putain! XXX tu peux pas être plus simple! et dire que t'as envie de baiser tout simlement! Ce que tu peux être macho quand même!" Ce soir-là, comme tant d'autres, tu m'as coupé l'envie et on n'a pas fait l'amour.

Oui, je m'interrogeais sur mon désir, mais non pas sur ma capacité de désir mais sur sa possibilité d'exister avec toi! d'où mon pudique "je ne sais pas" car il était difficile de faire entendre que tu avais une part de responsabilité dedans cette histoire. Une fois, j'ai essayé, tu m'as ri au nez! en me disant que toi tu n'avais pas de problème! que tu bandais toujours!

De plus, les 15 derniers jours sans relations sexuelles, je t'ai dit aussi ce qui m'arrivait, que j'avais une irritation sur le gland depuis notre dernier rapport et que ça me brûlait un peu quand je bandais. Tu m'as répondu que c'était psychologique! ... je devais voir un dermato pendant les vacances de la Toussaint, mais au retour tu avais oublié et ne m'a même rien demandé, persuadé que tu étais que je ne t'aimais plus puisqu'on ne baisait plus!

Je trouve ça pathétique... et me dis même que c'est finalement mieux qu'on se soit séparés. Seulement  les sentiments ça ne se décide pas comme ça, et je ne sais pas comment tu as pu faire  pour du jour au lendemain dire que paf ça y est, tu ne m'aimes plus. Et tout décider de ton côté, seul, ce fut ignoble! je n'existais plus.

S'il faut être deux pour s'aimer, il faut aussi être deux pour se séparer!

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Commentaires
J
J'aurais aimé que tu ne lises pas ça... ça me fait drôle de savoir que tu l'as lu. C'était un risque à prendre bien sûr, et je comprends comment tu l'as découvert. Je ne veux pas me justifier mais ton "il me semble me retrouver un peu" m'y invite. Je devais écrire ce que j'ai écrit, car c'était tellement en moi que c'était le seul moyen de m'en débarasser sans le dire à la personne concernée. Ecrit, cela ne m'appartenait plus et même je dirais cela devenait obsolète. Une trace du passé, valable au moment de l'écriture, un témoignage de ce qu'on peut ressentir dans certaines situations. Je ne renie rien, mais aujourd'hui quand je relis cela, c'est comme une découverte à chaque fois... on oublie si vite; ce n'est plus moi, ça a été moi.
M
J'envie ton aptitude à dire les choses comme elles viennent sans pudeur ni censure. Je frémis quand parmi les choses qui t'agacent il me semble me retrouver un peu. Parmi les faits ou les propos que tu rapportes de lui, nombreux sont ceux qui même isolés auraient justifié que tu prennes le large. Amour ou syndrôme de Stockholm? Je suis soulagé que tu te sois libéré.
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